Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Les Khmers roses

05/08/2010 10:48

Les Khmers roses


Les Khmers roses 

par  François Devoucoux Du Buysson 

 

Edition : Blanche 

Paru le 04/11/2003 

142 pages   

ISBN : 2846280711 

      EAN : 9782846280716 

Résumé :
Alors qu'elle s'inscrit dans la sphère de l'intimité, l'homosexualité est aujourd'hui portée comme une revendication collective par des mouvements qui la brandissent comme un étendard. On assiste à l'émergence d'une idéologie homosexuelle dans la mesure où se met en place un système de représentation du monde qui s'appuie sur un noyau d'activistes, des intérêts puissants et l'indifférence molle de la société française devant la propagande gay. Les khmers roses qui diffusent cette idéologie homosexuelle se sont lancés à l'assaut des derniers vestiges de l'universalisme républicain. Leur entreprise de rééducation des esprits s'appuie sur un discours victimaire visant à culpabiliser la société française. Cette stratégie n'hésite pas à manipuler les faits historiques et stigmatise quiconque procède à un examen critique, faisant de l'homosexualité un débat interdit. Au cours des dernières années, au rythme entêtant de la Gay Pride , l'idéologie homosexuelle a progressé de façon considérable, comme l'ont montré la création du PACS et l'élection d'un de ses adeptes à la Mairie de Paris. Elle imprègne désormais les discours et les programmes des partis politiques, de gauche comme de droite, ce qui rend inéluctable la mise en oeuvre de ses principes. Le paradis communautaire dont rêvent les khmers roses pourrait vite tourner au cauchemar en enfermant les homosexuels dans un univers virtuel étouffant et morbide, camouflé par l'omniprésence du sexe et l'exaltation permanente de la fête, qui érige la consommation au rang de valeur, au risque de remplacer le triangle rose par un code-barres. 


A propos de l'auteur :

François Devoucoux du Buysson est né en 1973, il est l'auteur de Une histoire d'amour, essai sur la République française, paru en 2001. Les Khmers roses est son deuxième essai.






Sarkozy, président le plus retoqué

05/08/2010 10:20

Sarkozy, président le plus retoqué


En proposant la déchéance de nationalité pour les Français «d’origine étrangère» ayant porté atteinte à la vie de policiers ou de gendarmes, Nicolas Sarkozy sait qu’une telle loi ne pourra qu’être invalidée par le Conseil constitutionnel. Mais peu lui importe : il lui suffit d’annoncer. La longue liste des lois retoquées depuis son élection le prouve.
par Bénédicte Charles

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L’ancien garde des Sceaux et ancien président du Conseil constitutionnel Robert Badinter, comme le constitutionnaliste Guy Carcassonne, l’ont tous deux rappelé ce matin : une loi instaurant la déchéance de nationalité pour les Français d’origine étrangère reconnus coupables d’avoir porté atteinte à la vie d’une personne dépositaire de l’autorité publique, comme l’a annoncé Nicolas Sarkozy à Grenoble le 30 juillet dernier, ne pourrait être que retoquée par le Conseil constitutionnel. En effet, elle entrerait en contradiction avec l’article 1er de la Constitution qui « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. »
Cela semble tellement évident qu’il est impossible que le président de la République — qui en tant qu’avocat a fait un peu de droit constit’ pendant ses études — ou à tout le moins l’un de ses conseillers, ne s’en soit pas aperçu avant de prononcer son discours de Grenoble. Alors quoi ? Une fois de plus, Nicolas Sarkozy joue sur l’effet d’annonce. Et peu lui importe que l’annonce ne puisse pas être suivie d’effet : les mots pour le dire remplacent les moyens pour le faire.
C’est particulièrement flagrant lorsqu’on regarde la liste des projets de loi annoncés tambour battant par Nicolas Sarkozy, et finalement retoqués par le Conseil constitutionnel.
Ainsi de la promesse de campagne la plus emblématique du candidat Sarkozy — la déduction fiscale rétroactive des intérêts d’emprunts immobiliers : dès le 16 août 2007, les Sages la jugeaient anticonstitutionnelle, la rétroactivité entraînant « une rupture caractérisée de l’égalité entre les contribuables ».
Quelques mois plus tard, le 15 novembre 2007, au terme d’une discussion fleuve à l’Assemblée nationale, une partie de la loi Hortefeux sur l’immigration est finalement invalidée par le Conseil : les juges constitutionnels rejettent l’amendement sur les statistiques ethniques, et réduisent la portée des dispositions sur les tests ADN.
En février 2008, la loi Dati sur la rétention de sûreté — qui permettait d’enfermer dans des centres spéciaux des criminels ayant purgé leur peine de prison, mais déclarés toujours dangereux par des experts — est à son tour amputée : elle ne pourra pas s’appliquer pleinement de façon rétroactive, ce qui diffère son application réelle de plusieurs années.
C’en est trop pour Nicolas Sarkozy, qui demande alors au premier président de la Cour de Cassation, Vincent Lamanda, d’«examiner la situation née de la décision du Conseil Constitutionnel » et de faire « toutes propositions utiles d’adaptation de notre droit ». Une tentative de contournement qui déclenche une levée de boucliers dans toute la magistrature.
Mars 2008. Plusieurs articles du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 sont censurés par les Sages : notamment le texte qui prévoyait la suppression progressive du régime de sur-pensions des fonctionnaires retraités dans certains départements et territoires d’outre-mer.
10 juin 2009 : la loi Hadopi est, pour l’essentiel, retoquée par le Conseil. Ainsi, la mesure phare, la riposte graduée, est-elle invalidée :l’abonnement internet ne pourra pas être suspendu automatiquement au terme d’une série d’avertissements comme le prévoyait le projet. Seul un juge est habilité à prononcer pareille sanction.
6 août 2009 : le Conseil constitutionnel censure la partie de la loi sur le travail dominical accordant un statut particulier à Paris. Motif : elle privait le maire de la capitale du pouvoir, dévolu aux maires d’autres communes, de proposer des extensions d’ouvertures.
29 décembre 2009 : la loi sur la taxe carbone, annoncée avec tambour et trompettes trois mois plus tôt, est annulée par les Sages deux jour avant son entrée en vigueur prévue pour le 1er janvier 2010.
Février 2010 : Nicolas Sarkozy nomme Michel Charasse au Conseil constitutionnel. Une décision présentée comme un nouveau signe d’ouverture. En réalité, Charasse, exclu du PS en 2008, est un fidèle sur lequel Nicolas Sarkozy sait pouvoir compter.
Cela ne suffit apparemment pas : saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité, le Conseil constitutionnel vient de déclarer le dispositif ordinaire des gardes à vue contraire à la Constitution !
Un autre aurait fini par ne plus s’y risquer. Pas Nicolas Sarkozy qui, au contraire, a choisi d’aller plus loin en proposant une loi ouvertement en contradiction avec la Constitution. Une preuve de plus que le président est un homme de moment, de gesticulation, de verbiage. Mais pas d’action.

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Prix du lait : il faut cesser de signer à Bruxelles et pleurer à Paris !

05/08/2010 09:23

Prix du lait : il faut cesser de signer à Bruxelles et pleurer à Paris !


COMMUNIQUE DE PRESSE

La résurgence du contentieux sur la fixation du prix du lait démontre que les solutions engagées par le gouvernement depuis un an ne sont au mieux qu’un pis-aller, au pire un trompe-l’œil.
Condamnée à une concurrence européenne sauvage et intenable, qui doit être intensifiée par la future réforme de la Politique Agricole Commune (PAC), la production laitière française – comme de nombreuses autres filières agricoles de notre pays – est peu à peu étranglée par la toute-puissance des industriels et distributeurs, qui invoquent les prix moindres dans des pays voisins.
Cette situation ne peut plus durer. De deux choses l’une : soit il existe toujours une PAC réellement régulatrice et protectrice de l’agriculture européenne et alors il faut la rendre plus efficace, tout en améliorant sa gestion jusqu’à présent trop bureaucratique. Soit l’Europe fait le choix d’une dérégulation totale, contradictoire avec la nécessité stratégique de maintenir une agriculture forte, voire avec la notion même de « PAC », et la France doit s’autoriser à réguler directement son marché agricole.
Il n’est plus admissible, en tout cas, de voir un ministre français de l’Agriculture approuver à Bruxelles la dérégulation tous azimuts du secteur et s’indigner à Paris des dégâts humains, économiques, sociaux et territoriaux provoqués par les caprices du marché, conséquence fatale de cette politique. Au lieu de « comprendre » et d’« espérer », il serait temps que le ministre agisse !
Debout la République appelle une fois de plus le gouvernement français à fixer lui-même le prix du lait dès lors que l’interprofession n’y parvient pas de manière satisfaisante et équilibrée. Cette reprise en main doit durer jusqu’à ce que les négociations sur la future PAC permettent d’y voir plus clair sur l’avenir de l’agriculture française en Europe.
 
Nicolas DUPONT-AIGNAN - Député de l’Essonne - Président du rassemblement gaulliste Debout la République





Roms et compagnie

03/08/2010 14:31

Roms et compagnie


Nicolas Sarkozy a donc cru bon de tenir un conseil « spécial roms ». D’aucuns y voient une stigmatisation, d’autres applaudissent à grands cris. Les uns et les autres sont des imbéciles.
Mais ils sont en bonne compagnie. Pas un jour sans qu’un présentateur de journal télévisé ne parle, comme s’il s’agissait d’une chose allant de soi, de la « communauté », des gens du voyage, des musulmans de France, des gays du Massif Central ou des Corses d’Ille-et-Vilaine.
Et moi qui pensais que tous ces gens-là étaient avant tout français…
Joseph Macé-Scaron note avec pertinence(1) qu’« à un progressisme qui réduit la question sociale à l’affrontement des dominés et des dominants, des victimes et des bourreaux, répond désormais une autre pensée binaire, aujourd’hui plus dangereuse parce que plus établie, qui renoue avec les sortilèges de l’essentialisation. » Et d’ajouter : « On n’aura jamais autant dit que durant cette présidence « les » jeunes, « les » vieux, « les » musulmans, « les » femmes… »
« Pitoyable assignation à résidence, » conclut-il. Nous sommes sommés d’être tout entiers le plus petit commun dénominateur : manouches ou immigrés, blancs ou « blacks » (en passant par l’anglais, on obtient sans doute quelque chose qui est plus noir que noir), juifs, musulmans ou chrétiens. Hommes ou femmes. Homos ou hértéros.
Bien sûr, ceux qui n’ont que cette identification minuscule à se mettre sous la dent, faute d’« être » des individus à part entière, des hommes au sens de l’article premier de la Déclaration des Droits, font chorus — et parlent à leur tour de « céfrancs », de « feujs » ou de « beurs » : l’essentialisation, pour s’exprimer en verlan, n’en demeure pas moins une réduction a minima.
Cette attitude a corrompu jusqu’aux comportements scolaires. Le « céfran » est « intello », les filles sont des « taspés », et le rebelle est cancre : c’est bien plus simple ainsi, n’est-ce pas, lorsqu’on n’a pas les mots, ni pour se dire en toute complexité, ni pour s’adresser aux autres…
Quant aux collègues qui consentent à entrer dans ce jeu, et qui parlent de leurs classes comme d’une addition de « communautés » dont il convient de respecter la « diversité », je préfère ne pas en dire ici ce que je pense — après, on me dit que je suis mal embouché.
Une question cependant : savent-ils exactement ce qu’est une République ?
 
« Citoyen » : ainsi s’appelaient les révolutionnaires, pour éliminer toutes les différences de titres et de conditions. Et c’est ce que nous sommes, et ce qu’ils sont : des citoyens. Susceptibles de respecter les lois de la République — par exemple de s’arrêter à un contrôle routier sans tirer sur la police. Susceptibles, en cas de dérapage, de sentir s’appesantir sur eux la main de la République, comme autrefois le couperet s’appesantissait, un bref instant, sur le cou des ci-devants qui persistaient à se faire appeler « monsieur le comte » ou « Votre Majesté ». On a même coupé le cou d’Olympe de Gouges, parce qu’elle avait eu la mauvaise idée d’écrire la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, sans comprendre qu’« homme » n’était pas le masculin de « femme », mais le terme générique de l’espèce humaine. Ce n'était pas misogynie, c'était refus des particularismes.
« Citoyens » : ainsi devrions-nous appeler nos élèves — ou, en tout cas, les traiter ainsi.
Mais voilà : la loi Jospin a prétendu leur imposer la « démocratie », les « mettre au centre », leur donner une individualité de « djeunes », avec des sous-branches (« djeunes beurs » ou « djeunes beurettes » — et j’en passe), intimer aux enseignants de les respecter en tant que djeunes, dans leur être et non dans leurs productions. C’était, sous prétexte de démocratie, fragmenter déjà la République. Le « djeunisme » est aussi une forme de racisme.

Tenir un conseil des ministres sur les Roms, parler de « diversité », de France « Black-blanc-beur », c’est émietter la République. Donner, lors des inscriptions ou des recrutements, un avantage décisif aux « boursiers » (30%, a décidé le ministère), sous prétexte de « discrimination positive », n’a rien de légitime : l’étape suivante, ce sera une « affirmative action » à l’américaine (avec trente ans de retard, les USA en sont revenus…), ce qui impliquera une politique de quotas, qui nécessitera elle-même je ne sais quel recensement « ethnique » dont certains rêvent : à quand la qualification au faciès ?
La notion même de « parité » » me paraît extrêmement caduque, comme chaque fois que l’on introduit du quantitatif pur dans ce qui devrait être du qualitatif étroit. On n’a pas plus de talent parce qu’on a une verge ou un vagin, ni parce qu'on est noir ou jaune : on en a parce qu’on a mérité, par la réussite à un examen ou un concours, tel ou tel poste.
Il y a un mépris sous-jacent évident, dans toute discrimination (qu »’on lui rajoute « positive » ne fait pas passer le mot). Un mépris qui se traduira, à terme, par un sentiment d’imposture, chez ces « djeunes » qui auront avancé au nom des quotas, au ieu de « remplir leur mérite », comme on disait jadis. Stigmatisés par les cadeaux qu'on leur aura faits.
Qu’on se donne les moyens de former tous les enfants, dès la Maternelle, de façon adéquate — avec un haut niveau d’exigence ; que l’on permette à chacun de devenir ce qu’il est ; que l’on aiguille davantage de déshérités vers des voies prestigieuses, dès lors qu’ils en ont les moyens — et pourquoi diable ne les auraient-ils pas ? —, oui, c’est ainsi que l’on peut, que l’on doit procéder. Evidemment, c’est plus cher et plus long que de faire de la charité dans une centaine de lycées de ZEP, comme le propose depuis quelques années Richard Descoings. La charité, au fond, ne coûte pas très cher, parce qu’elle ne donne pas grand-chose. Elle saupoudre — et veut nous faire croire que ce nappé superficiel, comme disait Barthes à propos des fiches-cuisine de Elle (2), camouflera le fait que tant de gosses n’ont pas accès aux savoirs les plus élémentaires.
C'est qu'il est plus facile d'entrouvrir les portes de la Rue Saint-Guillaume que de réformer le collège…
 
Dans un livre à paraître fin août, Tireurs d'élites (3), je reviens longuement sur cette question, aujourd’hui centrale : nous sommes à un moment étrange de notre histoire, où sous prétexte de « démocratie » nous voulons faire voler en éclats tout l’héritage de la Révolution et de l’Empire — à commencer par les classes préparatoires et les Grandes Ecoles : ce n’est pas un hasard si c’est la Convention qui a inventé Polytechnique, ou si le Comité de Salut public a reconstitué l’Ecole des Mines, invention royale disparue avec Louis XVI. Ou l’Ecole Normale pour instituer des professeurs — la future Ecole Normale Supérieure. Ce sont des coupeurs de têtes qui ont désigné Monge, Berthollet ou Daubenton pour y enseigner.
Dire qu’il y en a qui croient encore que la République n’avait pas besoin de savants…
C’est à la fois un héritage et une politique que l’on veut détruire. En fait, l’Etat. Entre les libéraux « mondialistes » partisans du « moins d’Etat », et une certaine gauche pseudo-démocrate qui prétend « rendre la parole » aux uns et aux autres, favoriser l’autonomie des établissements scolaires ou dissoudre les instances de décision dans une « participation » d’où n’émergeront que les idées les plus médiocres, nous sommes mal barrés.
Heureusement qu’il reste des Républicains (à droite et à gauche, d’ailleurs) pour s’opposer à cette grande gabegie « démocratique ». Pour quelque temps encore.
 
Jean-Paul Brighelli
 
(1) Dans Marianne n°692, semaine du 24 au 30 juillet.
(2) Dans Mythologies.
(3) Chez Plon.





Quand la baisse de la livre soutient la croissance britannique

03/08/2010 14:12

Quand la baisse de la livre soutient la croissance britannique


La nouvelle est passée relativement inaperçue, mais la Grande Bretagne a enregistré une croissance de 1.1% au deuxième trimestre (4,4% en rythme annuel !!!) : une démonstration éclatante de l’intérêt de la dépréciation d’une monnaie pour relancer la croissance.
La dépréciation de la monnaie, outil pour la croissance
La Grande-Bretagne a été un des pays d’Europe qui a le plus souffert de la crise, enregistrant pas moins de six trimestres consécutifs de baisse de son PIB et un recul annuel de 5% en 2009. Seule l’Allemagne a fait pire l’an dernier, du fait de l’effondrement de ses exportations (et oui, l’Allemagne, dont on nous vante tant le modèle, a enregistré la plus forte récession de la zone euro en 2009…). Il faut dire que le poids du secteur financier y est plus important qu’ailleurs.
Mais Londres a eu la grande intelligence de laisser filer sciemment la valeur de sa monnaie, la livre, qui est passée de 1,45 euros environ jusqu’à mi-2007 à seulement 1,05 euros début 2009, soit une dépréciation de 30% en seulement 18 mois, avant de remonter autour de 1,2 euros depuis quelques semaines. Cette baisse de la monnaie britannique explique sans aucun doute la bonne performance de l’économie britannique en ce début d’année.
La démonstration des limites de la monnaie unique
En effet, il est surprenant que la croissance reprenne beaucoup plus vite au Royaume-Uni que dans la zone euro, alors que l’économie britannique a subi une plus forte baisse du marché immobilier et des faillites en cascade dans son secteur bancaire. Mais la forte dépréciation de la livre a permis de nettement améliorer les termes de l’échange pour notre voisin d’outre manche, favorisant ses exportations et freinant les importations, notamment avec la zone euro…
A contrario, cela montre toutes les limites d’une monnaie unique qui ne permet pas de tels ajustements. Nul doute que la Grèce se porterait beaucoup mieux si elle avait la possibilité de faire baisser la valeur de sa monnaie parallèlement au plan de rigueur. Aujourd’hui, l’euro impose aux pays européens un cocktail désastreux d’austérité budgétaire et de monnaie trop chère. Sans l’euro, nous pourrions au moins compenser en partie avec une monnaie meilleur marché.
La Grande-Bretagne, comme les Etats-Unis auparavant, ont bien compris l’intérêt de jouer avec la valeur de sa monnaie. Aujourd’hui, il n’y a que les tenants de l’Europe de Lisbonne pour se réjouir d’une remontée de l’euro qui pénalise une fois de plus l’économie productive de la zone, et donc l’emploi.
Laurent Pinsolle


Commentaire de Anthéa (01/09/2010 17:18) :

Et oui, et les Britannique ont bien compris la nécessité de ne pas intégrer la zone Euro. Renoncer à sa monnaie c'est se perdre... On en voit aujourd'hui les effets en France !





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